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  • T.L.

Débrief : Mexique 2022.


https://www.la-croix.com/F1-Verstappen-remporte-Mexique-14e-victoire-cette-saison-record-2022-10-30-1301240081
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La voilà, notre purge annuelle. Un Grand-Prix faussement intéressant, avec des stratégies imposées par les pneus et par un tracé sans la moindre adhérence, avec aucun suspense pour la victoire, et une réalisation à la ramasse qui nous a privé des quelques batailles en piste. Sans parler d'une direction de course incohérente, encore une fois, et de manœuvres pas toutes très jolies. En bref, c'était sûrement la course la moins intéressante de l'année, et à tous les niveaux.



Au premier plan, avec une victoire facile sans concurrence pour Max Verstappen qui devient le seul recordman de victoires en une saison, avec 14 succès. C'est tout de même dommage que Pérez ne se soit pas imposé, mais force est de constater qu'il n'était pas dans le rythme de son coéquipier. Mais finalement, pas grand-chose à dire sur Red Bull qui, comme Mercedes avant ces dernières années, est au-dessus de la concurrence et ne laisse que très peu de place au suspense.


Mercedes n'aura pas pu semer le doute quant au pilote qui allait gagner, bien que les deux voitures semblaient avoir du rythme. C'est la stratégie qui a flanché, encore une fois, le muret des stands s'obstinant à chausser des gommes dures qui sont totalement inefficaces... Pas de montée en température, donc pas de grip, donc un pneu qui glisse, sur une piste en plus glissante, donc un pneu qui chauffe très mal, donc qui s'use, donc qui n'a pas de grip, etc. C'est un souci déjà repéré cette saison, de très nombreuses fois, et pas plus tard que le weekend dernier aux États-Unis... Une faute bête qui coûte peut-être gros à Mercedes.


Car ce n'était clairement pas Ferrari qui aurait pu s'immiscer dans cette bataille. C'est simple, les voitures rouge étaient tout bonnement à la rue. Pas de vitesse, pas de rythme, et des pilotes sans confiance à l'image d'un Charles Leclerc qui vient détruire sa monoplace dans le mur en essais. C'est un énième weekend à oublier pour Ferrari qui ne progresse pas quand ses deux concurrents principaux, eux, continuent de développer leurs voitures respectives.



La plus grosse surprise vient du pilote qui termine P7, derrière les habituels leaders. Une McLaren, oui, mais celle de Daniel Ricciardo ! Un Australien déchaîné, auteur d'une superbe course, grâce à une stratégie au poil et à un rythme fabuleux. Ça fait du bien de voir Ricciardo dans cet état de forme ! Une note négative tout de même, ses 10 secondes de pénalité pour un accrochage avec Yuki Tsunoda dont il est fautif. Il avait le rythme pour doubler, il avait le temps pour doubler, mais il s'est précipité et a bêtement percuté le pilote nippon. Lando Norris termine lui P9 après une course plus calme et plus discrète que son coéquipier. Pour une fois...


C'est Esteban Ocon qui s'intercale entre les deux McLaren, et qui permet à Alpine de garder un peu de souffle dans la lutte au classement des constructeurs. Une course solide, une défense rude mais intelligente et propre, et des points pour venir contrer un abandon de Fernando Alonso sur panne mécanique. Pas de commentaires sur le weekend de l'Espagnol qui, aussi brillant soit-il en piste, se sera plus fait remarquer par ses sorties médiatiques que par ses coups de volants. Du Nando tout craché...


C'est l'Afla Romeo de Valtteri Bottas qui clôture les points. Oui, oui, vous avez bien lu, Alfa Romeo est dans les points. Ça faisait bien longtemps que ça n'était plus arrivé ! Pas de coups d'éclat, une course sérieuse pour le Finlandais qui permet à son équipe de remettre un point supplémentaire à son compteur. Pour Bottas, c'est aussi l'occasion de refaire un weekend devant son coéquipier, après quelques manches en dessous de Zhou. Ce sont des petites choses pour Alfa et Bottas, mais ce sont des choses positives !



Hors des points, on retrouve Pierre Gasly, anonyme, tout comme son coéquipier qui aura été au centre de l'attention à cause de son abandon causé par Ricciardo. Albon signe une belle P12 mais anecdotique, loin, très loin devant un Nicholas Latifi fantomatique. C'est l'ambiance d'Halloween après tout... Idem pour les deux Haas, qui ont fait le déplacement au Mexique pour la forme, comme Aston Martin. On notera cependant le nouveau coup de volant très limite de Lance Stroll, qui n'a visiblement pas retenu la leçon de la semaine dernière. Bon, pas de panique, c'est de toute façon les autres qui sont sanctionnés. Demandez à Pierre Gasly : se faire tasser violemment en pleine zone de freinage ? Non, c'est bon, ça joue. Écarter sa trajectoire en virage pour doubler (comme le font tous les pilotes depuis des années) ? PÉNALITÉ ! Mais pas pour la manœuvre Non, pour avoir gagné du temps sur les 0.5 secondes passé au-delà de la ligne blanche... Quand on vous dit que la direction de course est inconstante...



En bref.

Qualifications – Pole position de M. Verstappen.

| E. Ocon P10, P. Gasly P14.

Grand-Prix – Victoire de M. Verstappen, suivi de L. Hamilton et de S. Pérez.

| E. Ocon P8, P. Gasly P11.



+ Max Verstappen établit un nouveau record de victoires en une saison. C'est mérité tant l'alchimie entre lui et sa voiture est impressionnante.

+ Daniel Ricciardo auteur d'une très belle course ! C'est trop tard pour ce genre de prestation, mais c'est toujours très agréable.

+ Sergio Pérez sur le podium, c'est l'occasion de voir un stadium en délire, et surtout, le père du mexicain au centre de l'attention. (oui, on tire le positif où on peut...)


– Une course molle, fade, sans intérêt ni suspense. Entre stratégies, batailles en piste et attentes, tout était faussement intéressant. On tient sûrement notre purge de la saison.

– Les équipes qui s'entêtent à utiliser des pneus durs incohérents et inefficaces. Ces gommes sont mauvaises... Très mauvaises... Et ça ruine souvent l'intérêt stratégique.

– Encore des décisions incohérentes de la direction de course. On se plaint tous les weekends, mais tous les weekends c'est la même chose. Que ce soit sur du sportif, de l'administratif ou du technique, rien n'est cohérent. Ça devient très, très, très saoulant.


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