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T.L.

Débrief : Azerbaïdjan 2022.


https://www.eurosport.com/formula-1/azerbaijani-grand-prix/2022/max-verstappen-celebrates-incredible-pace-of-red-bull-at-azerbaijan-grand-prix-after-win-in-baku_sto8989358/story.shtml
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Comme souvent, le Grand-Prix d'Azerbaïdjan aura été animé. Pas forcément par ses nombreuses batailles en piste, pas non plus à cause d'accidents impressionnants, non, rien de tout ça, puisque c'est la fiabilité qui aura joué un rôle majeur dans cette 8e manche de la saison.



Une fiabilité qui aura mis au tapis cinq voitures dont quatre clients Ferrari : le moteur de la Haas de Kevin Magnussen, en lice pour marquer des points quand son coéquipier n'était nulle part, le moteur de l'Alfa Romeo de Guanyu Zhou, lui aussi en lutte pour des points et plus en forme que son coéquipier, mais aussi et surtout les deux monoplaces de l'écurie mère. Carlos Sainz est la première victime, avant même le 10e tour de course, quand ses freins arrière (électroniques) se coupent. Il est contraint d'arrêter sa monoplace, ce qui provoque une première Virtual Safety Car.


Malgré un arrêt gratuit pour Charles Leclerc, est une position reprise en tête de course à la suite des arrêts aux stands de tous les autres pilotes, son moteur décide de le lâcher. C'est la troisième fois consécutive que le Monégasque perd une potentielle victoire après la déjà panne mécanique à Barcelone et l'erreur stratégique de son équipe à Monaco. Une bien triste nouvelle preuve que la Scuderia Ferrari manque cruellement d'un petit quelque chose en plus pour redevenir la machine victorieuse écrasante qu'elle fut dans le passé.



Comme souvent dans le sport, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Max Verstappen et Sergio Pérez signent le doublé lors d'une course qu'ils auront, malgré le sursaut d'orgueil de Leclerc et de Ferrari, dominé de bout en bout. On ne voyait pas vraiment une autre équipe gagner ce weekend tant le rythme était supérieur, et tant, surtout, la puissance moteur était supérieure.


Sergio Pérez était celui qui semblait se diriger vers la victoire jusqu'à l'abandon de Sainz. Une VSC qui suit, Leclerc rentre aux stands, et plus personne ne sépare les deux Red Bull. Le rythme de Verstappen et une petite consigne à peine dissimulée auront eu raison du Mexicain. Mais cette victoire de Verstappen n'a pas ce goût amer de la consigne tant il était plus rapide que son coéquipier. C'est une magnifique prestation commune de la part de Red Bull qui s'assoie aux sommets des deux classements, Sergio Pérez reprenant la position de dauphin à Charles Leclerc.



L'autre équipe qui s'en tire très bien, c'est Mercedes, puisque les deux voitures terminent 3e et 4e. George Russell, comme à son habitude, est impressionnant de constance et, dans une course discrète mais terriblement efficace, s'offre un nouveau podium cette saison. Son coéquipier se sera battu comme un beau diable pour parvenir à hisser sa voiture au pied du podium, malgré un marsouinage infernal (des deux voitures) qui provoque chez le septuple Champion du Monde de terribles douleurs lombaires. Espérons que le souci sera atténué chez Mercedes et plus généralement dans les autres équipes, car médicalement cela pourrait s'avérer bien plus dangereux que ce que l'on pense...



On continue dans les excellentes courses en parlant des trois pilotes suivants ce quatuor de tête, dans l'ordre : Pierre Gasly, Sebastian Vettel, Fernando Alonso.


Le Français aura réalisé un weekend digne de ce dont il était capable ces deux dernières années. Des Qualifications très solides, dans le haut du panier, et une course calme, réfléchie, à la stratégie efficace. Malgré le petit regret qu'il doit avoir, à chaud, de perdre la P4 au profit de Lewis Hamilton, une P5 avec l'AlphaTauri 2022 reste une excellente performance.


Et que dire de la performance de Vettel qui parvient à hisser sa pénible Aston Martin juste derrière ! Lui aussi profite d'une bonne stratégie et des quelques incidents de course, mais il est aussi auteur d'un Grand-Prix de haut niveau. Une erreur est à lui attribuer, lors de sa première tentative de dépassement d'Esteban Ocon, puisqu'il freine trop tard et est obligé de tirer tout droit dans une échappatoire. Comparé aux performances de son coéquipier, il n'y a pas photo.


Et enfin, Fernando Alonso qui, comme à Monaco, aura joué de sa roublardise tout au long du weekend pour arracher ce bon résultat. Des Qualifications intelligentes, à la limite du règlement moral, puisqu'il roule suffisamment lentement pour être sûr que les pilotes derrières ne le double pas, puis, pour être sûr que personne n'améliore, il tire tout droit à un virage. En course, c'est une démonstration de sa performance et de sa régularité qui permet à l'Alpine de se positionner dans ce top 7. Son coéquipier clôture d'ailleurs le top 10. Un bon weekend global pour Alpine qui semblait un poil en difficulté en Qualifications.


Les deux McLaren de Daniel Ricciardo et Lando Norris suivent ce groupe. Durant toute l'épreuve, les deux pilotes auront été ensemble, alternant les positions lors des arrêts. Mais aucun des deux n'aura réussi à véritablement faire une différence par rapport à l'autre, que ce soit en Qualifications ou en course. Une bonne prestation d'ensemble, même si leur Grand-Prix manque peut-être un peu de caractère.



Mais bon, toutes ces belles performances doivent bien évidemment être contrastées de moins bons résultats, et pour ce faire, on peut compter sur nos Terrance et Philippe à nous, nos deux représentants Canadiens de la grille !


Un aura réduit sa voiture en morceaux après deux accidents en l'espace de quelques virages. Un premier tout droit qui se termine dans les TechPro, sans dégâts heureusement, puisque cela permet à Lance Stroll de pulvériser sa voiture directement dans le béton un peu plus tard. Si l'on fait la comparaison avec son coéquipier qui s'invite en Q3 et qui signe de gros points, Lance Stroll peut très sérieusement craindre pour son avenir.


L'autre Canadien est quant à lui bien trop lent le Samedi. Sur la grille, son équipe ne l'aide pas, puisqu'un mécanicien touche la voiture alors qu'il n'en a plus le droit, ce qui impose un Stop&Go de 10 secondes pour Nicholas Latifi. Une première pénalité, suivie d'une seconde pour avoir ignoré des drapeaux bleus (un juste retour du bâton pour la même attitude qu'à Monaco), puis d'une troisième pour l'exacte même raison...


Amis canadiens, profitez bien de vos représentants sur la grille, car ils ne risquent pas de faire long feu...



En bref.

Qualifications – Pole position de C. Leclerc.

| P. Gasly P6, E. Ocon P13.

Grand-Prix – Victoire de M. Verstappen, suivi de S. Pérez et de G. Russell.

| P. Gasly P5, E. Ocon P10, C. Leclerc DNF.



+ De très belles performances, très opportunistes, pour une bonne poignée de pilotes : Russell, Hamilton, Gasly, Vettel, Alonso, etc.

+ Red Bull confirme qu'elle est l'équipe dominante, en piste, sportivement, à l'usine, et sur son muret des stands.

+ Une course animée...


– ... surtout à cause de la fiabilité désastreuse des mécanismes (et moteurs) Ferrari.

– Lance Stroll et Nicholas Latifi qui deviennent des parodies d'eux-mêmes. Pourtant, on a essayé de les défendre, de trouver du positif là où il y en avait les années précédentes...

– Le marsouinage dont l'effet est accentué sur les pistes bosselées. Le voyage à Austin (entre autres) risque d'être folklorique...


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