Débrief : Japon 2019.
C'est à l'issue d'un weekend pour le moins mouvementé, que Mercedes, pour la 6e année consécutive, s'offre le titre de Champion du Monde des Constructeurs. Comme pour les années précédentes, ce titre est le résultat de tout le travail, acharné, les progrès sans cesse, et la régularité implacable de la marque Allemande.
Mais comme depuis la reprise en Belgique, Mercedes s'est retrouvé bien embêté par Ferrari, incollable en qualifications. C'est donc Dimanche matin, à un horaire décalé et rarissime à cause du typhon Hagibis, que Sebastian Vettel s'est emparé du record du circuit de Suzuka, et donc de la pôle position par la même occasion. Là encore, le doublé semblait offert à Ferrari, avec une première ligne 100% rouge. Malheureusement, comme à l'accoutumé avec Ferrari, c'est une Mercedes qui gagne à la fin.
Contrairement à ce qu'on a eu l'habitude d'avoir depuis de nombreux Grand-Prix, cette édition 2019 du GP du Japon fut un peu fade. Tout s'annonçait être fou, avec une journée de Samedi annulée, un départ mouvementé, puis plus rien.. Administrativement, ce fut un fiasco, les pénalités ont été incompréhensibles, la dradpeau à damier est sorti un tour trop tôt, entraînant des réclamations et des ambiguïtés à tout-va.. On a d'ailleurs pu voir un pilote marquer des points alors qu'il n'a pas fini la course, et qu'il a été manger le mur..
On se souviendra de ce GP, mais pas pour les bonnes raisons, et c'est dommage..
Qui a tout perdu ?
Charles Leclerc. C'est une course bien compliquée que s'est offert le monégasque. Une légère erreur dès le départ lui a causé des problèmes, l'obligeant à s'arrêter, et à faire une course complètement différente de celle qui avait été prévue. Si on rajoute à ça 5 secondes de pénalités pour le contact du départ, et 10 secondes de pénalités pour avoir ignoré les ordres des commissaires à rentrer aux stands, on obtient une course bien loin des rêves du pilote Ferrari.
Qui a tout gagné ?
Mercedes. Assez logiquement, avec un titre de Champion du Monde dans la poche, il est difficile de gagner plus. C'est une nouvelle saison réussite pour les Flèches d'Argent, qui valident leur domination sur l'ère hybride, et sur la saison. Il ne reste plus que le titre des pilotes à decerner, même si ce dernier devrait revenir de droit à Lewis Hamilton.
En bref.
+ Mercedes, Champion du Monde.
+ Bottas intraîtable en course.
+ La belle remontée des Renault. -- La FIA ridicule du début à la fin.
-- L'erreur de Leclerc qui coûte cher.
-- Norris qui passe de P8 à P13.