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T.L.

Débrief : France 2019.


https://news.sportauto.fr/news/1539826/lewis-hamilton-valtteri-bottas-f1-france-2019-Mercedes-W10

Ce fut long, fade, vide et soporifique. Cette édition 2019 du Grand-Prix de France n'aura pas redoré le blason tricolore de la Formule 1. Deux pilotes à la ramasse, une course chiante (le terme est justifié) au plus haut point, peu de spectacle, et une procession longue de 52 tours, ponctuée par une course de 1 tour qui, allez savoir pourquoi, vois un pilote se faire sanctionner à deux reprises et perdre tout le bénéfice de sa course.

Pour revenir sur tout ce weekend de façon plus claire, on va être méthodique. Tout d'abord, nos deux pilotes à la ramasse : Pierre Gasly et Romain Grosjean. Le premier, à bord de la 3e écurie du plateau, n'est clairement pas traité comme son coéquipier. Mais cette différence de traitement n'est pas la cause de tous les maux de Pierre Gasly. Il termine à une poussive 9e place en qualifications, et ne parvient pas à marquer des points à la régulière. La double pénalité de Ricciardo le sauve in extremis, et lui permet d'arracher un tout petit point inespéré. L'autre Français, Romain Grosjean, est quant à lui un peu passager de son weekend. La voiture n'était clairement pas au niveau. Mais ses performances n'étaient pas non plus au-dessus de ce qu'on lui demande, et quand on est dans une spirale descendante comme la sienne, on essaye de remonter. Notre Romain Grosjean national est peut-être bien sur la fin de sa carrière, et raccrocher les gants pourrait être une éventualité.

Ensuite, parlons de la course. Lewis Hamilton gagne, Bottas est deuxième, Leclerc clôture le podium. C'était long, chiant et sans grand intérêt. Voilà, on a parlé de la course ! Parlons maintenant du dernier tour. Norris, Hülkenberg, Räikkönen et Ricciardo sont en peloton, groupés, et Norris mène ce dernier. À l'agonie, le Britannique défend comme il peut. Ricciardo, désireux de faire briller Renault à domicile, double Norris dans l'épingle de la ligne droite du Mistral. Il sort un peu large, perd un peu de temps en revenant sur la piste, ce qui permet à Räikkönen de le doubler. Seconde portion de ligne droite, Ricciardo prend l'aspiration de la Sauber du Finlandais, se décale sur la droite de ce dernier, est poussé un peu hors de la piste, revient sur la route et double Räikkönen. Il termine alors 7e, devant tout ce beau monde, et nous permet d'apprécier un peu de spectacle dans cette course. Puis, aux alentours de 19h30, la nouvelle tombe : 2x 5sec de pénalité pour Ricciardo pour avoir doublé tout ce beau monde en sortant deux fois de la piste. Pourquoi est-il pénalisé ? C'est très simple : à cause de Vettel. Quoi ? Encore Vettel ? Le pauvre qu'a-t-il fait ? Rien. Mais la pénalité de Ricciardo fait écho à la pénalité de Vettel au Canada. Il est pénalisé au même rang que Vettel, c'est-à-dire pour rien, si ce n'est pour gâcher le spectacle.

Qui a tout perdu ?

Ricciardo. Le paragraphe ci-dessus résume assez bien la situation, même si je vous recommande d'aller voir la manœuvre pour vous faire un avis par vous-même. Il a tout perdu pour la simple et bonne raison qu'il perd des points, une position au championnat, des points sur sa licence, et entraîne avec lui Renault qui avait pourtant réussi à être au niveau à domicile. Il n'y a pas trop d'intérêt à s'étendre sur la question, mais Ricciardo n'est pas le fautif de sa perte.

Qui a tout gagné ?

Lewis Hamilton. Pourquoi ? Car il a gagné le championnat. Ferrari est à la traîne. Leclerc n'est encore qu'un débutant parmi les meilleurs, et Vettel semble résigné à ne pas être champion. Bottas, de son côté, fait une bis repetita de 2018 : début de saison canon, puis le reste est son travail d'homme d'écurie. Le reste de la concurrence n'existe tout simplement pas à côté de l'ogre Hamilton qui devrait ravir un 6e titre mondial, se rapprocher très près du record de victoire de Schumacher, voir même le battre, et entrer encore un peu plus dans l'histoire.

Formule 2.

En F2, contrairement à la F1, les courses étaient bien meilleures ! La première, bien qu'un peu longue, voit quand même de la bataille, des dépassements, et du spectacle. La seconde est magnifique, puisqu'elle est remportée par Anthoine Hubert, qui signe à domicile sa seconde victoire de la saison, après Monaco. Guanyou Zhou a été impressionnant, me rappelant un certain Kamui Kobayashi lors de ses années F1. Nyck De Vries réalise la très bonne opération du weekend, puisqu'il reprend la tête du championnat, et se met en position de futur champion, avec un Nicholas Latifi qui semble avoir du mal à garder son rythme de début de saison.

(Classement complets -> Hors Piste -> Hors F1)

Formule 3.

La F3 fut sans doute la meilleure catégorie de ce weekend ! L'ennui et la procession de Barcelone ont très vite été remplacés par la fougue, la hargne, l'insouciance de ces jeunes pilotes. On a vu tout ce qu'on doit voir en F3 : des dépassements, des manœuvres hasardeuses, des défenses solides, des accrochages, du spectacle ! Les podiums des deux courses étaient composés des mêmes pilotes, mais pas dans le même ordre : Schwartzman, Daruvala, Piquet. Les deux premiers remportant respectivement la course 2 et la course 1.

(Classement complets -> Hors Piste -> Hors F1)

En bref.

+ Le show Lewis Hamilton.

+ Les McLaren force très solide de la F1.5.

+ Les catégories annexes spectaculaires. -- La course.

-- La pénalité de Ricciardo.

-- Pierre Gasly et Romain Grosjean.

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