Pré-Grille : Espagne 2019.

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Ca y est, ce weekend c'est le grand retour de la Formule 1 en Europe ! Et quoi de mieux pour ce retour que le Grand Prix d'Espagne ? Sincèrement, beaucoup de choses..

Dans l'histoire, ce circuit ne s'est jamais révélé être un circuit totalement fou avec des courses incroyables. Il y a souvent des faits de courses qui viennent égayer des courses assez ennuyantes qui se résument à une longue parade des 20 monoplaces. C'est une des raisons pour lesquelles Barcelone pourrait voir en ce weekend, son dernier à accueillir de la Formule 1, au profit de Zandvoort aux Pays-Bas.

Il y a cependant quelque chose qui est positif avec ce retour en Europe. On arrive en Espagne avec des monoplaces 2.0. Beaucoup d'améliorations sont apportées aux monoplaces, les rendants plus rapides et plus agressives encore. Reste à déterminer qui réussira à sortir son épingle du jeu et à devancer la concurrence là où cette même concurrence se sera trompée sur ses améliorations.

Ce retour en Europe marque donc l'entrée dans le cœur du championnat. C'est en Europe que les luttes pour les titres, pour la F1.5, et pour les points se dessinent précisément. C'est donc le moment ou jamais pour les équipes en retraits de leurs objectifs de marquer le coup et de revenir en force. C'est aussi le moment ou jamais pour Ferrari de se reprendre en main, car un 5e doublé Mercedes scellerait leurs espoirs de titre, au moins en ce qui concerne les constructeurs.

Pour assurer le spectacle, on se reposera donc principalement sur les formules de promotions ! Tout d'abord la F2. Le début de saison de ces F2 est totalement fou. Il y a du spectacle, des crashs, des dépassements, de la course. Il sera intéressant de voir si les leaders actuels sauront conserver leurs statuts de leaders. Latifi semble bien partit pour être un sérieux prétendant au titre, mais Jack Aitken a été auteur d'un weekend Azérie splendide, et d'autres jeunes loups restent encore terrés pour le moment. On n'oubliera bien évidemment pas nos Français : Anthoine Hubert, Dorian Boccolacci et Giuliano Alesi.

Enfin, ce retour en Europe marque également le retour de la F3 ! Avec une monoplace nouvelle génération, un Halo, et 30 pilotes, cette catégorie ne peut que nous offrir du spectacle ! Ici, tout reste à déterminer. Il n'y a pas de réelle hiérarchie, pas de solide favoris. On observera tout de même les pilotes Prema, auteurs de très bons essais d'avant-saison, les pilotes Hitechet les pilotes ART. Ces 9 pilotes devraient être les principaux acteurs à la poursuite du titre.

Qui a tout à perdre ?

J'aurai envie de dire Ferrari, mais pour une fois, on va changer. Je vais me tourner vers McLaren. Depuis le début de saison, l'écurie à prouvée qu'elle était rapide et compétitive avec des très solides qualifications de la part de Lando Norris, et des courses impressionnantes de régularités avec Carlos Sainz. Cette arrivée en Europe pourrait voir la McLaren dégringoler dans le classement si les améliorations apportées ne sont pas bonnes, ou au moins, moins bonnes que celles de la concurrence.

Qui a tout à gagner ?

Ce weekend encore, je vais dire Williams. À défaut du weekend Azérie où ils ont été aussi ridicule que d'habitude, ce weekend peut être une sorte de mini résurrection pour l'écurie. Ils apporteraient en Espagne toutes leurs pièces manquantes et seraient aptes à courir au même niveau que les autres (en terme de moyens). Peut-être que c'est le moment que Williams attendait pour gagner une grosse seconde, voir plus, pour recoller au moins au lot. De toute façon, Williams n'a plus rien à perdre à part sa place en F1 à ce stade-là..