La revue des effectifs (1/2).
Vous sentez cette odeur ? Non ce n’est pas la gomme brûlée mais bien les cartes graphiques qui surchauffent ! Alors que la Formule 1 se rapproche de la fin de saison, la petite sœur virtuelle s’apprête à démarrer une saison plus disputée que jamais. C’est l’heure de se pencher sur les forces en présence de cette 5e édition afin d’avoir tous les outils pour profiter d’une délicieuse saison qui nous attend.
Pas de fioritures, présentons tout de suite les cinq premières équipes, qui devraient d'ailleurs appartenir à la seconde partie du classement.
Uralkali Haas F1 Team Esports.
Cedric Thome, Matthijs van Erven, Samuel Libeert.
Une nouvelle saison qui s’annonce encore compliquée pour Haas, qui n’arrive toujours pas à quitter les dernières places des F1 Esports depuis l’instauration des écuries en 2018. Néanmoins de gros changements ont eu lieu en coulisses et la saison 2021 va prendre des accents très français. La R8G Esports, équipe de Romain Grosjean présente sur de nombreuses compétitions de Sim-Racing, a pris les rênes de l’équipe. Néanmoins il faut aussi rappeler qu’ils vont devoir tout apprendre du jeu car aucune expérience n’a été acquise sur le jeu avant leur arrivée dans ce championnat ultra-compétitif. C’est dans cette optique que la structure a conservé Cedric Thomé qui lui a toute cette expérience. Avec lui, la R8G a pioché dans son vivier de pilotes et choisit Samuel Libeert, extrêmement expérimenté également. A 28 ans, le Français, qui tournait autour des F1 Esports depuis 2017 sans parvenir à y participer, pourra enfin y prendre part. Mais le rythme semble moins bon qu’il y a quelques années. Pour contrebalancer, le jeune Matthijs Van Erven, 16 ans, viendra apporter de la fraîcheur et aura certainement la possibilité de beaucoup rouler et prendre en expérience.
Prédiction : 10e.
Aston Martin Cognizant Esports Team.
Daniele Haddad, Lucas Blakeley, Shanaka Clay.
Aston Martin, qui succède à Racing Point, sera la seule formation à conserver ses trois pilotes cette saison. Pourtant, on ne peut pas dire que la saison dernière fut un franc succès puisqu'une dernière place fut à l’arrivée d’une édition assez compliquée. Lucas Blakeley, qui avait montré de belles choses en amont de la saison 2020, aura été décevant au point de finir l'année derrière son coéquipier. Shanaka Clay, avec trois courses, n’aura guère fait mieux avec 0 point à l’arrivée. Cette saison semble à nouveau compliquée et la terrible régression depuis 2018 (5e sous l’appellation Force India, puis 7e en 2019 en tant que Racing Point et enfin dernier en 2020) ne semble pas amorcer un vrai projet de reconstruction.
Prédiction : 9e.
Alfa Romeo Racing Orlen F1 Esports.
Filip Presjnader, Simon Weigang, Thijmen Schütte.
Vice-Champion du Monde la saison dernière avec un duo Bereznay/Opmeer ultra compétitif, l’équipe Suisse risque de chuter au championnat cette année. La faute à la politique de Veloce Esports. La structure britannique, qui gère à la fois Alfa Romeo, Mclaren Shadow et, depuis cette saison, Mercedes, à décidé de hiérarchiser ses équipes en fonction du niveau des équipes dans le championnat réel, et bénéficier de l’image de marque de l'écurie allemande. Victime de cette décision, Alfa Romeo risque de connaître une saison compliquée avec un trio composé de Filip Presjnader (une seule course en 2020), Simon Wiegang (11e la saison dernière avec Haas), et le néophyte Thijmen Schütte. Néanmoins, nous avons là un trio qui reste tout de même en mesure d’aller chercher des points durant la saison, et ils devraient éviter la dernière place du championnat.
Prédiction : 8e.
Williams Esports.
Alvaro Carreton, Alessio Di Capua, Michael Romanidis.
Peu de changements du côté de Grove. Williams continue à faire confiance à Alvaro Carreton pour une quatrième saison, mais le pilote espagnol semble plafonner (8e en 2018 et 2019, et 9e en 2020), la faute à une trop grande irrégularité. A ses côtés, c’est Alessio Di Capua qui le rejoint. L’Italien, vainqueur des F1 Esports Challengers en 2021 sur PC, a une pointe de vitesse certaine, mais s’est aussi bâti une réputation de pilote trop rugueux en piste. Dans une compétition où les contacts sont légion car l’entièreté du plateau se tien en 0.3 seconde, il devra rapidement s’assagir s'il souhaite atteindre au moins le drapeau à damier sans pénalité. Enfin, le grec Michael Romanidis (18 ans) est à nouveau reconduit en 3e pilote. Très brillant partout où il passe en Sim-Racing (RFactor 2, Iracing) il semble néanmoins avoir perdu en rythme depuis qu’il s’est diversifié.
Prédiction : 7e.
Scuderia Alpha Tauri Esports.
Joni Törmälä, Sebastian Job, Dario Iemmulo.
Après une saison 2018 magnifique à la seconde place, portée par un certain Frederik Rasmussen, Alpha Tauri/Toro Rosso est rentré dans le rang, la faute dans un premier temps au manque d’un vrai leader comme a pu l’être Rasmussen, puis à la capacité d’avoir deux pilotes pouvant régulièrement scorer. Cette année, l’équipe sera particulièrement suivie du fait de l’arrivée de Sebastian Job. Le vice-champion du monde GT 2019 et vainqueur de la Porsche Esports Supercup 2020 sur Iracing va découvrir un tout nouveau championnat avec les F1 Esports. Du fait de son pédigrée il sera suivi sur un jeu qu’il ne connaît pas et qui n’a absolument rien à voir avec Iracing. Il pourrait devenir le leader que cherche Alpha Tauri s'il parvient à bien s’acclimater à l'opus de Codemasters. A ses côtés, Joni Tormalaa sera toujours de la partie, lui qui aura tenu à bout de bras la structure l’an passée en ayant évité la dernière position. Enfin, le giron Red Bull n’oublie pas la fibre italienne de son équipe sœur en engageant Dario Iemmulo, issu des F1 Esports Challengers.
Prédiction : 6e.
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Attention, rien n'est à prendre comme parole d'évangile.. Tout ce qui est écrit n'est que mon avis, et mon analyse. Chaque équipe s'est entraînée, et a préparé cette saison différemment des autres. De toute façon, rien ne sera mieux que de voir tous ces pilotes derrière leur volant, les 13 et 14 Octobre prochain.
En attendant, on se retrouve demain pour la suite et la fin de cette revue des effectifs.
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