Les plus beaux trophées de la Formule 1.
- T.L.
- 20 juin 2020
- 4 min de lecture

Peu importe le sport et la compétition, un trophée symbolise la réussite. Que ce soit la Coupe du Monde de football, iconique, ou une médaille olympique, qui change à chaque édition, la symbolique de "Bravo, tu as gagné, tu mérites cet objet" est la même.
Quand le trophée en question réunit symbole, beauté artistique, et préciosité, la récompense n'est que plus belle. Alors qu'il y a un mois, nous parlions des pires trophées de l'Histoire de la Formule 1, aujourd'hui, faisons le contraire, et parlons des récompenses les plus réussies.
Je précise tout de même que la sélection faite n'est que mon avis, et n'engage que moi. Vous êtes libres de ne pas être d'accord. Je n'ai pas pu placer tous les trophées, ainsi j'ai du réduire le choix à 5 récompenses. Mais ceci étant fait, plongeons nous dans l'article !
Mesdames et Messieurs, je vous propose donc de découvrir avec moi, cinq des plus beaux trophées de l'histoire de la Formule 1.
Grand-Prix de France 2004.
En 2004, la France est bel et bien au calendrier, après un d'abord retrait en 2003. Fernando Alonso, alors chez Renault qui joue son Grand-Prix national, signe une pôle position qui donne de gros espoirs à la marque au losange. C'était sans compter Ross Brawn et Michael Schumacher, qui optent pour une stratégie sur-agressive en quatre arrêts, en privilégiant une voiture plus légère. Le pari est risqué, mais ce qui est considéré pour beaucoup comme la plus belle stratégie de l'Histoire est payante ! L'Allemand triomphe, et Fernando termine deuxième.
Les trois hommes sur le podium se voient récompenser d'un trophée de ce qu'il y a de plus Français ! Du cristal précieux, monté sur un bois tout aussi noble, qui représente un pégase s'envolant. Le Roi Soleil aurait été content de ce trophée.

Grand-Prix de Malaisie 2013.
C'est dans des conditions piégeuses que les pilotes se préparent à prendre le départ en Malaisie. Plusieurs pilotes se font surprendre dans leur tour d'installation, en partant en tête-à-queue, suite à de l’aquaplaning. Le départ est lui aussi animé, avec Fernando Alonso qui abîme son aileron avant, avant que ce dernier, un tour plus tard, explose sous ses roues, et envoie l'Espagnol dans le bac à gravier. Rapidement, les premiers pilotes changent leurs pneus intermédiaires par des pneus tendres, aux vues des conditions météorologiques qui s'améliorent. Vettel, qui avait initié cette stratégie, se retrouve en fin de course derrière son coéquipier, et voit les Mercedes revenir sur lui à toute berzingue. Il demande à son équipe de passer Mark Webber, qui lui signifie que les positions ne doivent pas changer. L'Allemand n'en fait qu'à sa tête, et attaque son coéquipier Australien pour aller remporter la course.
Il se verra offrir un trophée que je trouve sublime. Et je suis conscient que celui-là risque de vous diviser.. Mais cet assemblage métallique est très harmonieux, vertical, et montre à Barheïn comment on fait un trophée métallique..
Oh, et au fait Seb.. Multi 21..

Grand-Prix de Singapour 2013.
On reste en 2013, une belle année de trophée visiblement. Cette fois-ci, c'est à Singapour qu'on voyage, pour une course pas spécialement incroyable.. Elle est assez nettement dominée par Sebastian Vettel, qui place derrière lui Nico Rosberg, et notre Iceman préféré. La course est animée quand Daniel Ricciardo sort de la piste, et va frapper le mur, de face. La Safety-Car est déployée, mais ne change pas grand chose à la course.. L'image de cette course reste dans le tour de décélération, quand Fernando Alonso se gare sur le bord de la route, pour laisser grimper Mark Webber, alors tombé en panne. Les deux pilotes seront lourdement réprimandés par les commissaires.
Mais le vainqueur, Sebastian Vettel, est loin de tout ça, remportant la course avec plus de 30 secondes d'avance. Il se verra recevoir un trophée qui mélange la verticalité de la ville, avec ses grands immeubles, et un filament, doré, qui se faufile entre ces tours. Un trophée faussement simple, qui lui donne une beauté toute particulière.

Grand-Prix de Belgique 2018 et 2019.
Ces deux Grand-Prix, placé sous le sponsoring de Johnny Walker, voient deux éditions particulières, pour deux raisons différentes. La première, en 2018, remportée par Sebastian Vettel, voit une séance de qualifications folle, où les deux Racing Point signent la 3e et 4e place pour leur premier Grand-Prix officiel. L'année suivante, également remportée par Ferrari, grâce à Charles Leclerc, est bien plus triste, puisqu'il suit le décès d'Anthoine Hubert, grand espoir du sport automobile Français, tué la veille en F2.
C'est très sûrement l'un des meilleurs placements de produits sur un podium de Formule 1. Le trophée, à l'image de la marque de whisky qu'il représente, est très classe. On peut retrouver le drapeau Belge sur le socle, surmonté de trois pieds harmonieux qui viennent soutenir le symbole de la marque, un gentleman au style des plus British. La classe à l'état pure.

Grand-Prix de Grande-Bretagne.
Depuis le début des années 1970, le vainqueur du Grand-Prix de Grande-Bretagne se voit récompenser de deux trophées. Le premier est le trophée qu'il ramène chez lui, et qui change quasiment tous les ans. Le second est le Trophée de l'Automobile Club Royale, qui organise le Grand-Prix. Celui-ci est ensuite rendu à l'Automobile Club, qui l'expose, et le présente au vainqueur chaque année. Le nom du vainqueur est d'ailleurs gravé dessus au fil du temps.
C'est, selon moi, le plus beau trophée de l'Histoire de la discipline. Et c'est aussi le plus historique. C'est une oeuvre d'art en or, soutenue par un socle en bois noble, qui représente l'élégance à l'Anglaise. Il rappelle le Trophée de la Coupe d'Angleterre de Football, dans un style aussi précieux. C'est selon moi LE trophée le plus iconique de la discipline, et de part son histoire, celui qui est le plus précieux et le plus prestigieux.
