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  • T.L.

Un tour de.. MONACO.


FORMULA.

C'est chaque année LE rendez-vous des stars. Souvent dans les mêmes eaux que le célébrissime Festival de Cannes, les plus grandes célébrités mondiales surfent sur la vitrine exceptionnelle que représente ce Grand-Prix, mythique. Au calendrier depuis la toute première saison de la discipline, Monaco est connu pour être un juge de paix, qui met en avant le véritable talent des pilotes, et qui dévoile bien souvent des prodiges. Malgré le fait qu'il soit décrié pour son manque de spectacle, le voir absent du calendrier cette année (Covid-19 oblige), fait un petit quelque chose à tous les fans de Formule 1. Alors pour essayer de se faire plaisir, tout en se rappelant qu'il y a eu de très bons moments ici, on a qu'à partir faire une rétrospective de l'histoire de ce tracé !

Mesdames et Messieurs, je vous propose donc de partir avec moi pour un tour historique du circuit de Monaco.

1950-1972.

Dès son arrivée au calendrier en 1950, le tracé à quelque chose de spécial.. Il est en ville, comme beaucoup de tracés de l'époque, mais il est situé dans un endroit idyllique, riche, face à la mer, autour du fabuleux rocher de Monaco. Mais à vrai dire, cette toute première version du tracé, pas si différente de celle que l'on connaît aujourd'hui, à eu deux micro-versions.

La première, de 1950 à 1962, (les éditions 1951 à 1954 n'ont pas été faites), voyait la grille de départ et les stands être situés à l'emplacement actuel des stands. Les pilotes rejoignaient cette portion du circuit en empruntant une rampe en bois, qui faisait la jonction entre le bas et le haut du port, actuellement au virage du Tabac. Ensuite, les pilotes prenaient une épingle lente, pour rouler sur l'actuelle ligne droite de départ/arrivée.

Entre 1963 et 1972, la ligne droite est déplacée sur la route actuelle. Le tracé se trouvait alors une forme et une version qui n'allait plus changer. Du moins c'est le cas pour les secteurs allant jusqu'à la sortie du pont. En effet, que ce soit Sainte-Dévote, la montée du Casino, le Casino en lui-même, le Lowes (virage le plus lent du calendrier actuel, qui se négocie à 48km/h), ou le Tunnel, cette portion ne bougera pas d'un iota.

Durant cette période, ce sont Juan Manuel Fangio et Jim Clark qui sont les plus rapides, décrochant tous les deux quatre pôles positions chacun. Cependant, le Britannique ne parviendra jamais à concrétiser, devenant l'homme ayant le plus de pôles sans victoire ici. Monaco est connu pour ne pardonner aucune erreur, et les pilotes de l'édition 1966 en ont fait les frais, lorsque seulement quatre voitures franchissent la ligne. Ces années sont aussi de belles heures pour nos Français, qui s'imposent à trois reprises, grâce à Maurice Trintignant (1955 et 1958) et Jean-Pierre Beltoise (1972). Enfin, le héros local est Louis Chiron, qui aura donné son nom à une hypercar très rapide, et qui est également le pilote le plus âgé de l'histoire à prendre part à un GP, à l'âge de 55 ans et 292 jours.

1973-1975.

En 1973, le circuit se développe, s’agrandit, et se rapproche encore plus de sa forme actuelle.

Les organisateurs laissent tomber la rampe en bois qui mène les voitures en haut du port, et décident d'emprunter la route telle qu'elle est. Enfin pas tout à fait, puisque cette nouvelle section, dite de la Piscine, est en fait dessinée sur un immense parking. Les voitures tournent au Tabac, puis se dirigent vers une première chicane, puis une seconde, dans l'autre sens. Les virages de la Rascasse et Anthony Noghes naissent alors.

Pendant ces trois années, ce sont trois pilotes différents qui s'imposeront : Stewart, Petterson et Lauda. Le premier et le dernier devant d'ailleurs Champion du Monde ces mêmes années.

1976-1985.

En 1976, le tracé est une nouvelle fois modifié, puisqu'Anthony Noghes est rendu plus lent.

Le reste du circuit ne change pas, les rues de la ville pouvant difficilement être bougées.. Vous en conviendrez.. Mais ça n'a pas empêché les organisateurs de trouver des idées pour améliorer ce tracé, qui plaisait déjà beaucoup, et qui était déjà rentré dans la légende.

Ce sont une nouvelle fois les Français qui s'illustrent ici, cette fois-ci par l'intermédiaire de Didier Pironi en 1980, de René Arnoux en 1982, et d'Alain Prost en 1983 et 1984. L'année 1984 marquera d'ailleurs le début de la lutte acharnée entre Prost et Senna pour devenir le pilote le plus victorieux ici. Ainsi, une domination de 10 ans s'installe, années durant lesquelles Senna décrochera 6 victoires, Prost 4.

DEPUIS 1986.

En 1986, le circuit voit sa dernière modification "majeure", en la création d'une chicane à la sortie du Tunnel.

A vrai dire, cette chicane existait déjà, mais elle a été modifiée, agrandie, et dédoublée pour ralentir encore plus les pilotes. La version ultime du tracé est alors atteinte. C'est le Monaco que l'on connaît tous.

Mais alors pourquoi il y a un autre dessin ? Tout simplement parce qu'en 2003, le circuit est très légèrement modifié dans son intégralité, pour assurer une meilleure sécurité et pour coller aux normes de l'époque. Par exemple, la sortie des stands est modifiée, les stands sont inversés de côtés (avant les bâtiments donnaient sur la Piscine, maintenant ils y font face), etc..

Toujours pour parler de nos Français, et pour faire écho à l'édition de 1966, en 1996 aussi seulement 4 voitures terminent la course. Et c'est Olivier Panis, à bord de sa Ligier, qui tire le mieux son épingle du jeu, et qui vient offrir au peuple Français, ce qui est pour le moment sa dernière victoire. Cette même édition 1994 voyait Olivier Beretta rouler, un autre monégasque. Là encore, il aura fallu attendre 2018 pour voir un pilote local sur la grille, en la personne de Charles Leclerc. Il cherchera d'ailleurs à devenir le premier Monégasque à gagner à la maison.

Quelques chiffres !

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