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T.L.

Impossible n'est pas Français.


FOMRULA

Les Français aiment les exploits et les belles histoires. Peut importe le domaine, qu'il ce soit sportif, social, ou divertissant, tant que l'histoire est belle, et qu'à la fin, c'est un Français qui gagne, on aime ça. C'est d'ailleurs peut être de là que vient ce dicton : cette aptitude à ne jamais rien lâcher, et à lutter jusqu'au dernier souffle. Et c'est ce qu'on fait nos trois héros du jour. Ils se sont battus, sans jamais faiblir, et jusqu'au dernier instant. Et c'est grâce à ça que leurs histoires respectives sont belles. Très belles. Ce sont trois outsiders, critiqués, dans une phase difficile, qui auront réussit à transformer cette pression en force pour réaliser trois résultats fantastiques, et historiques.

Je vous propose donc, mesdames et messieurs, de vous replonger avec moi dans trois des plus beaux exploits de l'histoire de la Formule 1 Française.

3e position : Romain Grosjean.

Spa-Francorchamps - 2015

C'est dans une atmosphère terrible que Romain Grosjean et Lotus-Mercedes entament ce weekend belge. Romain Grosjean venait de perdre son grand-père, et l'ensemble de l'écurie était poursuivit en justice par plusieurs entités, dont Charles Pic, son 3e pilote à l'époque. Rien n'allait pour Lotus qui se voyait menacer de se faire saisir ses monoplaces pendant le weekend, et qui avait un mal fou à suivre le rythme financièrement. C'est grâce à un geste fou de Bernie Ecclestone, qui réussit à négocier des pneus gratuits pour l'écurie auprès de Pirelli, que les Lotus s'élancent respectivement 4e et 8e. L'histoire est déjà belle, compte tenu des soucis de Lotus, mais Romain ne s'est pas arrêté là. C'est au terme d'une course folle, qu'il peut considérer comme l'une de ses meilleures courses, qu'il touche du bout des doigts le podium. Alors à moins d'une seconde de Sebastian Vettel, et chaussé de pneus plus frais, la roue arrière droit de la Ferrari éclate, laissant le plus Français des franco-suisse accéder à la 3e marche du podium. Ce sont des larmes, et une émotion toute particulière qui envahit Romain Grosjean et son staff présent sur le muret des stands. Lotus est passée, en l'espace de quelques jours, du retrait de ses monoplaces à un podium sur l'un des plus beau tracé du monde.

2e position : Pierre Gasly.

Interlagos - 2019

C'est à la fin d'une saison compliquée, où Pierre Gasly se sera vu rétrograder de chez Red Bull, qu'intervient le Grand-Prix du Brésil. À bord de l'une des meilleures voiture du plateau pendant toute la première partie de saison, le Français avait à cœur d'arracher un podium. Surtout que son coéquipier ne s'est pas privé de briller. Mais ça aurait enlevé une certaine saveur.. La saveur de l'exploit, du grandiose, la saveur qu'on a tous eu, Dimanche dernier, devant notre télé. C'est au terme d'une course folle, où les leaders se sont petit à petit éliminés, que Pierre Gasly entrevoit le podium. Alors 3e à quelques petits tours de la fin, il se fait doubler par Lewis Hamilton, affamé. Trop affamé, puisque dans l'avant-dernier tour, le Britannique vient accrocher la Red Bull d'Alexander Albon, alors en route vers son premier podium. C'est là que Pierre voit l'opportunité. Il double Lewis Hamilton, et s'empare d'une seconde place inespérée. Mais avec des pneus plus vieux que ceux de la Mercedes, et avec une voiture bien moins performante, Lewis n'avait qu'à demander pour doubler le Français. Sauf que là encore, "Pierrot" n'a rien lâché. Tant critiqué tout au long de la saison, il réussit à tenir tête à la voiture Championne du Monde qui est pilotée par le pilote Champion du Monde. C'est au terme d'une dernière ligne droite passée debout sur la pédale d'accélérateur, les doigts sur les boutons du moteur, et le souffle coupé, que Pierre Gasly s'empare, à la régulière, d'une seconde place inimaginable quelques minutes plus tôt. À la manière d'un Senna, sur ce même circuit, il laisse échapper toute sa joie, son soulagement et ses nerfs dans un cri autant long que puissant. Pierre Galsy rejoint le parc fermé des outsider ayant réussi à décrocher un podium. Et le tout seulement quelques mois après avoir subit un coup dur dans sa carrière, et après avoir essuyé de nombreuses critiques.

1e position : Olivier Panis.

Monaco - 1996

Il faut se replonger en 1996, en plein weekend de course, dans la mythique Principauté de Monaco, pour voir cet exploit. Alors que les pilotes s'apprêtent à prendre le départ de ce qui reste encore l'une des plus grande course du monde, la pluie décide de s'inviter. Après un premier tour chaotique, laissant 4 voitures sur le carreau, se sont 5 autres voitures qui viennent s'ajouter à la longue liste d'abandons, après seulement 7 tours. Vers le premier tiers de la course, la piste sèche, et les premiers pilotes décident de passer les gommes slicks. Olivier Panis, alors en train de remonter comme une flèche sur Irvine, décide de l'attaquer à l'épingle du Grand Hôtel, un peu virilement, poussant le pilote de la Ferrari à la faute. On est donc à la mi-course, quand un nouveau favoris abandonne, et projette Alesi et Panis en tête de l'épreuve, ne comptant plus que 9 voitures en lice. Après un abandon sur une panne mécanique de Jean Alesi, son compatriote est hissé en tête, poursuivit par un David Coulthard affamé. C'est alors que la pluie décide de revenir, faisant augmenter encore plus le nombre d'abandons, pour au final, ne laisser que 4 voitures franchir la ligne d'arrivée. Olivier Panis parvient, au terme d'une course folle, à se hisser sur la plus haute marche du podium, et à gagner à Monaco. On assiste alors à la création d'une image mythique. Celle de sa Ligier bleue, roulant avec le drapeau Français au vent, dans la Principauté.

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