F1 Esports Pro Series 2019
Comme le mois dernier, et comme les deux prochains mois encore, les F1 Esports Pro Series étaient légion Mercredi soir. Après une première manche nous ayant très largement mis l'eau à la bouche pour le reste de la saison, on attendait avec impatience ce 2e événement. Et on n'a pas été déçu ! Surprises, rebondissements, accrochages, pénalités, confirmation, stratégie, bref, tout était réunit pour passer une excellente soirée.
La bonne surprise de cette soirée, si l'on peut appeler ça une surprise, est l'écurie Renault Sport Team Vitality. Auteur d'une première manche en demi-teinte, avec Jarno Opmeer performant mais Cédric Thomé légèrement en retrait, l'écurie Française a su rebondir à merveille ! Ses deux pilotes nous ont offert des courses très impressionnantes, avec des résultats non-négligeables pour le reste du championnat. L'écurie recolle d'ailleurs à Ferrari et Red Bull en tête du classement, annonçant une lutte à 3 très serrée.
Lors de la première manche, la surprise était dans la domination de David Tonizza, qui avait marqué tous les points de son écurie. Autant dire que l'Italien confirme, et s'installe en tant que sérieux prétendant au titre. Il est rapide, intelligent, agressif, et nous a offert en Autriche une défense parfaite lui offrant la victoire devant un Rasmussen très sage, trop sage. Le point noir de Ferrari est la deuxième voiture qui n'aura pas marqué le moindre point. Que ce soit avec Amos Laurito ou avec Gianfranco Giglioli, aucun des deux pilotes n'aura réussit à rentrer dans le Top 10 pour aider David Tonizza à marquer des points. C'est donc seul que se bat Tonizza face aux Renault et aux Red Bull.
Parlons en des Red Bull. Pour l'écurie, le meeting est plutôt très bon, puisque l'équipe quitte l'événement en étant en tête du championnat. Frederik Rasmussen est toujours aux sommets, et marque de gros points. Son coéquipier, Joni Tormala est en dessous en terme de résultat, mais rapporte tout de même 17 points qui permettent à Red Bull de se hisser en tête du classement. La lutte avec Renault et Ferrari va être très serrée, et je pense que le titre se jouera sur la régularité des deux pilotes, ce que Renault semble avoir, au contraire de ses concurrents directs.
(Classement complet -> Hors Piste -> Hors F1)
L’œil de Nicolas Longuet. Pour commencer, parlons du Canada. Tino Naukkarinen a fait ce qu'il avait à faire pour gagner la course.. C'était une manœuvre difficile, sur une piste difficile, et il n'avait pas vraiment d'autres choix. Je ne pense pas qu'il ai fait quoi que ce soit de mal. Mais au final, il coupe la chicane et prend une pénalité qui lui coûte beaucoup de points..
Ce ne fut pas la seule pénalité, puisque Frederik Rasmussen a aussi été pénalisé. Évidemment, personne dans l'équipe n'était heureux, surtout jusqu'à ce que les commissaires nous expliquent le pourquoi du comment. On pense que toucher la ligne blanche ne mérite pas 3 secondes de pénalités.. Puis même, ça ne change rien au reste de la course.. Surtout que pendant la retransmission, on pouvait CLAIREMENT voir que la Renault de Cedric Thome n'a pas touché la ligne, mais l'a franchie ! Et lui n'a pas été pénalisé.. Ça nous fait réfléchir sur comment les règles sont appliquées en fonction des équipes..
Outre ça, Renault a été bon. Mais nous ne sommes pas effrayés par Renault. On est plus inquiets de Ferrari ou Williams du point de vue des Constructeurs. On pense que Renault a eu de très bonnes performances sur cet événement, mais on doute qu'ils tiennent sur la durée. Mais bien sûr, on ne peut pas sous-estimer la moindre équipe, surtout quand on voit le classement, et à quel point il est serré.
Ensuite, ce qui a beaucoup attiré l’œil pendant cet événement, c'était Frederik Rasmussen. Il n'aime pas terminer 2e, croyez-moi. À la fin de la journée, il était très frustré du fait d'avoir finit autant de fois 2e, surtout après la victoire volée du Canada. Avec du recul, il s'est rendu compte des gros points qu'il avait ramené, et voilà, Red Bull est en tête du championnat, et il n'est plus si déçu que ça.
Enfin, la dernière fois, je voulais attendre un peu avant de donner mon avis sur David Tonizza. Il nous a prouvé qu'il était présent, et capable de jouer la victoire. Je n'ai jamais douté de son rythme de course, mais je me demandais s'il résisterai à la pression. Et apparemment, il la gère parfaitement. C'est un très bon pilote, et il se bat constamment pour des podiums ou des victoires, donc on peut nettement s'attendre à le voir jouer la gagne encore pour le reste de la saison. Après, on voit très bien qu'il porte Ferrari à lui seul. Il a marque l'intégralité des points de l'écurie, et il lui sera difficile de gagner le titre des Constructeurs seul, surtout avec le niveau de compétition de cette année.
En bref.
+ Renault Sport Team Vitality impressionne de régularité.
+ Les trois équipes en tête qui se tiennent en 8 points.
+ Les scénarios des trois courses, tous plus haletant les uns que les autres. -- Frederik Rasmussen trop sage.
-- Mercedes qui est toujours en difficulté.
-- Alfa Roméo pas aussi fringuant que ce qu'on imaginait.