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  • T.L.

La revue des effectifs 2019. (1/2)


Nous sommes à l'aube de ce qui s'annonce être une saison particulière. Entre l'arrivée de la nouvelle générations parmi les top teams, les derniers tours de roues de vétérans, l'anniversaire de la F1, le 1000e Grand-Prix, etc, cette saison est donc d'ores et déjà historique. Mais elle peut l'être encore plus ! Avec un nouveau règlement établit pour favoriser le spectacle et la performance, un milieu de tableau resserré, et des top teams proches, la bataille pourrait être belle ! Mais pour un film, il faut des acteurs, et c'est ce que nous allons voir dans cet article, ainsi que dans le suivant.

Voici la revue des effectifs pour cette saison 2019 !

De retour en Formule 1 l'an passé après plus de 30 ans d’absence, Alfa Romeo devient, en 2019, une écurie à part entière. C'est avec un Kimi Räikkönen en fin de carrière et un Antonio Giovinazzi presque débutant que l'écurie essayera de maintenir sa très bonne dynamique de 2018. Bien que son line-up soit assez contrasté, il se pourrait bien que l'un ou l'autre des deux pilotes nous offre de très belles prestations.

Avec Kimi Räikkönen, les présentations ne sont plus à faire. En fin de carrière, le finlandais profitera de ce qui semble être une de ses dernières saisons dans la catégorie reine pour se faire plaisir. Et avec une voiture compétitive et aérodynamiquement innovante, The Iceman aura de quoi se faire plaisir.

De son côté, Antonio Giovinazzi devrait avoir plus de mal. Même si son talent n'est pas à remettre en question, je ne suis pas sûr que la F1 soit la catégorie qui lui permettra de s'épanouir. Très moyen en 2017 lorsqu'il a pris la Sauber en main, il n'a participé à aucun championnat l'an passé. Sa nomination pour 2019 ressemble donc plus à de l'intérim en attendant un certains Schumacher en 2020 ou 2021, plutôt qu'a une véritable nomination sur du long terme. Mais une véritable saison réussie pourrait totalement redistribuer les cartes.

Troisième force du plateau depuis plusieurs années, Christian Horner a annoncé les objectifs de 2019 : un minimum de 5 victoires. Autant dire que sur 21 courses, à 3 écuries, cela revient à jouer le titre ! Fort d'un nouveau partenariat avec le motoriste nippon Honda, apportant à l'écurie son "meilleur moteur jamais eu", Red Bull pourrait bien, en effet, jouer aux troubles fêtes entre Ferrari et Mercedes. Et son line-up le lui permettra.

D'un côté, il y aura Max Verstappen, véritable talent, mais encore trop fou. Il nous le montre depuis son arrivée chez Red Bull ; Mad Max a l'étoffe d'un champion du monde. Rapide, constant, agressif, il manque cependant parfois d'expérience et de lucidité. Mais cette expérience se forge au fil du temps. Si la voiture est aussi performante que ce que l'écurie nous laisse entendre, Verstappen pourrait bien réaliser une saison exceptionnelle.

De l'autre côté, nous aurons un français en la personne de Pierre Gasly. Logiquement promu chez Red Bull, il a lui aussi le potentiel de devenir champion du monde. Il pourrait bien être le premier français à faire retentir la Marseillaise sur un podium de Formula 1 depuis Olivier Panis au Grand-Prix de Monaco 1996. Même si 2019 sera une année de transition pour lui, le fait que ce soit également le cas pour son écurie pourrait lui permettre de se hisser au même niveau que son coéquipier.

En chute libre depuis 2013 et encore plus après le départ de Ron Dennis en 2016, chaque année semble être l'année de la résurrection pour l'écurie britannique. Mais comme on a pu le constater, cette résurrection se fait encore attendre. Est-ce pour 2019 ? Peut-être, peut-être pas. C'est un pari osé que prend Woking en alignant Carlos Sainz et Lando Norris dans une voiture apparemment très rapide, mais visiblement toujours aussi peu fiable.

Carlos Sainz aura le rôle de leader et de développeur. C'est un bon pilote, mais sans plus. Parti de la filière Red Bull, puis de Renault, l'espagnol n'a pas vraiment si prouver qu'il avait l'étoffe d'un grand. Son rôle sera aussi d'encadrer son coéquipier, petit protégé de McLaren.

Lando Norris arrive en F1 un peu vite selon certains, logiquement selon d'autres. Faisant partie du second groupe, je pense très fortement que Norris a sa place dans la catégorie reine. Véritable diamant brut de talent et de potentiel, il est pour beaucoup le prochain Lewis Hamilton. Fort d'un parcours en formules de promotions incroyable où il a tout gagné, même plusieurs championnats en même temps, il représente la nouvelle génération de pilote, et pourrait bien en être le porte-drapeau.

Champion du monde des pilotes et des constructeurs depuis 2014, Mercedes semble indétrônable. Même la saison passée, avec une voiture inférieure à celle de la concurrence directe de Ferrari, ce sont les flèches d'argent qui sont sorties gagnantes. Est-ce que 2019 pourrait être la fin de l'ère Mercedes ? Difficile à dire. Très proche de Ferrari pendant les essais hivernaux de Barcelone, Mercedes nous a habitué à ne pas tout dévoiler avant le véritable début de la saison.

Valtteri Bottas sera remonté à bloc après une saison 2018 vierge de la moindre victoire. Il sait pertinemment que malgré le soutien de son écurie et de Toto Wolf, il doit briller, il doit gagner, au risque de perdre sa place au profit d'Esteban Ocon. Trop calme et trop gentil en piste, Bottas a pourtant le talent d'être là où il est, mais pour y rester, il faut monter d'un cran.

De son côté, Lewis Hamilton arrive en 2019 en tant que double champion du monde en titre. Inutile de présenter le pilote, tant son talent, sa vitesse et sa régularité sont connus de tous. Il sera sans l'ombre d'un doute l'un des noms à mettre sur le titre de champion du monde en fin de saison. Mais la concurrence sera rude. Il devrait en tout cas nous offrir des moments magiques dont lui seul à le secret, et participer ultra-activement à ce qui s'annonce être une très belle saison.

Auteur d'une saison 2018 en dents de scie, avec une 4e place à Bahreïn, mais 10 abandons, pour une 9e place au classement général, Toro Rosso sombre. Même le line-up de l'écurie ne semble pas être le fruit de leurs envies.

Daniil Kvyat revient dans l'écurie après une saison et demi passée loin des baquets de la F1. Le "Missile" Kvyat, reconnu pour ses manœuvres litigieuses et dangereuses, semble avoir été choisi par Toro Rosso un peu par défaut. Alors qu'est-ce qui est attendu de lui ? Qu'il aide l'équipe ? Qu'il chauffe la place à Sean Gelael ou Dan Ticktum ? On ne sait pas, mais ce que l'on sait, c'est qu'il ne faudra certainement pas trop en attendre de lui.

Le second pilote, Alexander Albon, ne semble pas non plus avoir été un premier choix. D'abord re-signé en F2, Toro Rosso est finalement venu le chercher pour compléter son line-up. Souriant, agréable et performant, Alexander Albon semble avoir les parfaites capacités pour intégrer le paddock de la Formule 1. Mais c'est un énorme coup que tente Toro Rosso en engageant un pilote qui ne s'est montré performant qu'un an.. Les formules de promotions faites pour briller ne lui auront pas permis de le faire. Autant dire qu'il y aura beaucoup de doutes et d'attentes autour de ce jeune thaïlandais.

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